5 Plantes de référence pour lutter contre la constipation

Les plantes au secours de la constipation

Un certain nombre de plantes peuvent prévenir et traiter la constipation. En voici quelques:


Ispaghul (Plantago ovata)

Les minuscules graines d’ispaghul contiennent une fibre appelée mucilage, qui absorbe une grande quantité de fluide dans l’intestin. Les graines augmentent donc de volume, ce qui ajoute du lest aux selles. Lorsque celles-ci augmentent de volume, elles font pression sur les parois du côlon et déclenchent les contractions musculaires qui servent de signal pour aller à la selle. Comme les graines de lin, celles de psyllium ont besoin d’eau pour être efficaces ; si vous aviez le malheur d’en prendre sans boire également beaucoup d’eau, vous risqueriez de provoquer une obstruction des voies digestives.

D’autre part, si vous êtes asthmatique, ne prenez pas cette plante. Diverses réactions allergiques à l’ispaghul ont été signalées, notamment quelques crises d’asthme graves après avoir inhalé la poussière de cette semence. Si vous souffrez d’allergies, soyez vigilant à d’éventuelles réactions après avoir pris cette plante. Pour peu que vous constatiez des symptômes allergiques après en avoir pris une fois, évitez d’en prendre à nouveau.


Lin (Linum usitatissimum)

La graine de lin est ratifiée comme traitement de la constipation par des comités de scientifiques. Pour soulager la constipation chronique, il est conseillé de prendre une à trois cuillerées à soupe de graines de lin ou écrasées deux ou trois fois par jour. Un petit conseil : si vous adoptez ce remède, veillez à boire beaucoup d’eau au moins huit grands verres par jour afin de faciliter le transit et les mouvements péristaltiques.


Aloès (Aloès, diverses espèces), nerprun (Rhamnus catharticus), cascara sagrada (Rhamnus purshianus), bourdaine (Frangula alnus) et séné (Cassia senna).

Ces plantes contiennent toutes des substances chimiques naturelles dotées d’un puissant pouvoir laxatif ; on les appelle des anthraquinones.

Je vous recommande de n’avoir recours qu’en désespoir de cause à l’une ou l’autre de ces plantes contenant des anthraquinones. Commencez au préalable par adopter une alimentation très riche en fibres, et utilisez d’autres plantes à l’action plus douce. Sachez que n’importe quelle espèce végétale contenant des anthraquinones peut avoir une action désagréablement vigoureuse.

Pour le cas où vous auriez recours à la racine de nerprun, de cascara sagrada ou de bourdaine, vérifiez qu’il s’agit bien de racines anciennes. Les anthraquinones des racines trop fraîches irritent le tractus digestif. Elles peuvent provoquer des diarrhées sanglantes et des vomissements.

Les laxatifs à base d’anthraquinones ne doivent pas être utilisés durant une période prolongée, ni pendant la grossesse ou l’allaitement. Si vous en prenez sur une longue période, vous risquez de développer une accoutumance. C’est la raison pour laquelle je les cite seulement en dernier ressort.


Fenugrec (Trigonelle foenumgraecum)

Comme celles de l’ispaghul, les graines de fenugrec contiennent un mucilage qui a pour propriété d’absorber les fluides. Lorsque vous prenez des graines de fenugrec, buvez beaucoup d’eau afin de faciliter le transit. N’utilisez pas plus de deux cuillerées à café par prise, car tout excès peut provoquer des troubles abdominaux.


Rhubarbe (Rheum officinale)

J’aime cette recette suivante qui soulage la constipation : réduisez en purée trois tiges de rhubarbe préalablement débarrassées de leur feuille. Ajoutez une tasse de jus de pomme, le quart d’un citron pelé et une cuillerée à soupe de miel. Vous obtiendrez ainsi une boisson épaisse et acide qui devrait se révéler efficace. La rhubarbe contient une substance chimique naturelle dotée de propriétés laxatives qui correspond à peu près aux substances phytochimiques présentes dans le séné et le cascara sagrada. Elle est également riche en fibres. N’oubliez pas que son action laxative peut être très vigoureuse ; il est probablement préférable de commencer l’une ou l’autre méthode.