« Incendier ma résidence ne m’empêchera pas de continuer à dire NON au 3e mandat », dixit Affi N'guessan.

À quelques jours de la présidentielle ivoirienne, la ville de Bongouanou a été très mouvementée le samedi 17 octobre 2020. En effet, des manifestations liées au troisième mandat présidentiel d’Alassane Ouattara ont débouché sur des affrontements entre plusieurs groupes de jeunes «Agni» et «dioula» et plusieurs dégâts ont été observés. La plateforme de l'opposition a appelé au boycott actif du processus électoral par la voix de Pascal Affi N'guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), vendredi 16 octobre 2020.



" (…) Nous appelons l’ensemble de nos militants à empêcher la tenue de toute opération liée au scrutin et à mettre en application le mot d’ordre du boycott actif par tous les moyens légaux à leur disposition afin que le pouvoir actuel consente à convoquer l’ensemble des forces politiques nationales pour trouver des solutions acceptables ", a-t-il laissé entendre.

Cette déclaration a valu à l'ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo des représailles dans sa ville natale Bongouanou. En effet sa maison a été incendiée par des éléments non identifiés.

Ce dommage subit ne semble pas entamer le moral de Pascal Affi N'guessan. La preuve par son tweet de ce dimanche 18 octobre où il fait savoir que cette attaque n'est nullement de nature à freiner sa détermination à se dresser contre le 3e mandat du chef de l'Etat Alassane Ouattara.

" Incendier ma résidence ne m’empêchera pas de continuer à dire NON au troisième mandat illégal d’Alassane Ouattara ", se veut résilient le porte-parole de la plateforme de l'opposition.