Violences liées aux mots d'ordre de boycott / Hamed Bakayoko menace l'opposition : "Il y aura des poursuites"

L'opposition ivoirienne cherche par tous les moyens de contrer la candidature du président Alassane Ouattara. Hamed Bakayoko, premier ministre de la république de Côte d'Ivoire, a ce jour menacé de poursuites les auteurs et commanditaires des violences liées aux mots d'ordre de boycott.



" Il y a eu des absences, je le regrette mais il n'y a pas d'autres espaces pour progresser. Les ruptures n'ont jamais fait avancer un pays. Quand on a commencé un processus, qu'on a déposé sa candidature et qu'on a été retenu, c'est pas à la fin qu'on dit qu'on ne participe plus. Donc moi je les appelle à venir prendre leurs places dans le jeu politique et je les invite à cesser et à retirer les mots d'ordre qui se traduisent par des actes de violence. Sur ça, ils le savent, nous serons d'une fermeté implacable. Si vous êtes coupables de violences sur des personnes, des biens publiques et privés, vous assumerez, tôt ou tard il y aura des poursuites" a menacé l'ancien ministre de la Défense.

Il a tenu ces propos ce Samedi au sortir d'une rencontre à laquelle il avait convié les parties politiques ivoiriens en vue d'amorcer le dialogue et désamorcer les tensions. Les principaux groupement politiques que sont le PDCI, le FPI et EDS ont briller par leur absence à cette rencontre.

Rappelons que l'élection présidentielle est officiellement prévue pour le 31 Octobre prochain. L'opposition avec en tête les groupements politiques cités plus haut ont appelé à un boycott des opérations du scrutin en vue de protester contre la candidature du président sortant jugée "illégale" et exiger la présence des nom de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Soro Guillaume sur la liste électorale.