Rescapée du cancer du sein, Claudia Tagbo redonne de l'espoir aux femmes !

Octobre a pointé le bout de son nez, un mois totalement rose en accord avec le cancer du sein qui décime plusieurs millions de femmes dans le monde. Il faut le dire très peu de femmes touchées par la maladie parviennent à recouvrir leur leur santé à point nommé. Claudia Tagbo, la célèbre humoriste ivoirienne a déjà connu les revers de cette maladie rongeuse et éprouvante. Rescapée du cancer du sein, elle revient sur son calvaire et redonne de l'espoir à toutes les femmes atteintes de cancer du sein du monde entier ! 


La catastrophe est survenue en 2004 lorsque les médecins lui diagnostiquaient un cancer du sein et se mettait à rigoler à l'annonce de la nouvelle pensant à une plaisanterie de mauvais goût: « Qu’est-ce qui pouvait bien faire que je me retrouve avec ce truc ? Je mange sainement, je ne me drogue pas, je ne bois pas, je fais beaucoup de sport… Du coup, tout de suite après le rire est venue la colère. Pourquoi moi ? À l’époque, j’étais au Jamel Comedy Club. Pour les gens qui ne me connaissaient pas, c’était un démarrage, une mise en lumière.» Explique la comédienne 

Alors qu'elle n'était âgée que de 30 ans, Claudia du prendre sur elle afin de ne pas laisser la maladie la gagner physiquement et mentalement. Dans la détermination et le courage, elle continua à vivre de son art en alliant répétitions et chimiothérapies.


La scène lui permet de faire abstractions de ses soucis et se libérer un tant soit peu. Au début de son traitement, Claudia se répétait sans cesse des phrases inspirantes pour ne pas sombrer dans la douleur et la mélancolie: « C’est la maladie qui est venue vers toi, pas toi qui es allée vers elle. Donc, c’est à elle de s’adapter à ta vie. Faut que tu lui dises. » Se disait elle. "Alors j’ai discuté avec elle. Je lui ai dit : « Je n’ai pas de place pour toi. Si tu restes, tu vas être à l’étroit et tu vas devoir beaucoup te battre pour rester. "

Aujourd'hui, tout est bien loin derrière elle. C'est une expérience qu'elle n'oubliera certainement jamais mais qui a eu le pouvoir de lui souffler quelques bonnes idées: « Cette maladie m’a réconciliée avec la féminité. Ce truc de se palper debout sous la douche et allongée dans son lit, comme nous l’enseignent les médecins : j’ai appris à le faire, à sentir mon corps, et je me sens beaucoup plus sensuelle aujourd’hui. » Avoue-t-elle avant d'ajouter: « Y’a une cicatrice qui va rester un bon bout de temps je pense, parce qu’on a toujours peur. Et il y’a la trace physique aussi parce que je ne suis pas allée au bout du processus à vouloir tout enlever, tout nettoyer donc il y’a des cicatrices forcément ».