Manifestations en Côte d'Ivoire : A Bonoua, l’armée prend la fuite devant les manifestants en colère.
Plusieurs villes de Côte d’Ivoire se sont soulevées le 07 août 2020, jour de la fête de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, contre un 3e mandat du Président Alassane Ouattara après son discours la veille annonçant qu’il ne respecterait plus sa parole donnée, et qu’il était candidat à l’ élection présidentielle de 2020.
.A Abidjan plusieurs communes commeYopougon, Abobo, Cocody, Port-Bouët, etc…ont connu des manifestations pour désapprouver l’annonce du Président Alassane Ouattara.
A Paris, plusieurs manifestations ont eu lieu au Trocadero hier et d'autres sont prévues aujourd'hui à l'appel des leaders de la Diaspora.
Yopougon GESCO a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et la police. De la fumée était visible partout.
A l’intérieur du pays, des villes comme Bonoua et Gagnoa se sont embrasées pour dire non à un viol de la constitution par celui-là même qui est censé en être le garant.
De violents affrontements ont eu lieu à Bonoua entre les forces de l’ordre et les manifestants. Ces derniers en très grand nombre ont pris le dessus des affrontements et obligé les forces de l’ordre à battre en retraite à vive allure dans leurs véhicules cargos sans demander leurs restes, sous les huées de la population.
Des renforts ont dû venir d’Abidjan pour prêter mains fortes aux soldats en déroute.
Une scène surréaliste montrant que les forces de l’ordre ne sont plus prêtes à se sacrifier pour le régime Ouattara déterminé à braquer l’élection présidentielle.
D’ailleurs selon une source bien introduite, les casernes sont en ébullition. La tension serait montée d’un cran après l’annonce du chef de l’État et la gendarmerie et l’armée exigent désormais le respect de la constitution. La grande muette semble cette fois faire corps avec la population. Les jours à venir nous diront.
Comme on le voit, la détermination de la population à faire barrage à une énième forfaiture du Président Alassane Ouattara est intacte. L’appel de plusieurs leaders de l’opposition tels que Christian Vabé (Rpci-Ac), Pr Georges-Armand Ouegnin (EDS), Guillaume Soro (Gps), et Boga Sako Gervais (Fidhop) semble bel et bien entendu.