Cour africaine : La pression s'accentue sur le régime de Ouattara, voici ce que préparent les avocats de Guillaume Soro.

Le 22 avril 2020, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a ordonné au gouvernement ivoirien de suspendre les poursuites contre Guillaume Soro et de 18 de ses proches actuellement détenus. En réponse à l’arrêt de la CADHP, le gouvernement s'est plutôt retirer de la Cour basée à Arusha et a fait condamné l'ancien président de l'Assemblée nationale à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards Fcfa d’amende, la confiscation de sa résidence d’Abidjan-Marcory et la privation de ses droits civiques pour 5 ans. 


Les avocats de  Guillaume Soro se sont prononcés sur le refus du régime d’Abidjan, de se conformer à la décision de la Cour africaine des droits de l’homme.

"Nous constatons et déplorons que l’État de Côte d’Ivoire a décidé de s’inscrire dans une démarche de défiance à l’exécution d’une décision de justice et surtout de non-respect de ses engagements internationaux ", ont-ils déploré.

Avant de précise : "L’État ivoirien n’a pris aucune disposition pour la libération des proches de M.Soro, toujours en détention préventive en l’espèce et ce, nonobstant des demandes de liberté provisoire que ces derniers ont introduit au cours du mois de mai. "

Poursuivant, ils ajoutent : " Les conseils de M. Guillaume Kigbafori Soro entendent en conséquence exercer toutes les voies de droit afin de faire exécuter la décision de la CADHP, et ce compris auprès de l’Union africaine, de l’Union européenne et des Nations Unies, et entendent apporter leur concours au rétablissement de l’État de droit et du respect des traités internationaux en Côte d’Ivoire. "