Objets mystérieux tombés du ciel : Accusée, la Chine réagit et fait des révélations.

Le général Vagondo Diomandé avait affirmé que les objets métalliques qui ont échoué récemment sur une partie du territoire sont des débris d’une fusée." C’est une fusée qui a été lancée par la Chine dont le premier étage s’est désintégré et ce sont les débris que nous recevons sur une partie de notre territoire ", a soutenu le ministre. Toutefois, cette déclaration n'a pas été du goût des autorités chinoises.


Selon le général Vagondo, le président de la République en a été informé et il a donné instruction au ministre des Affaires étrangères pour que l’ambassadeur de Chine soit entendu en vue d’éclairer le gouvernement sur cette question.

" Et ça continue. Je répète : y a-t-il dans ce pays, un ministre de la Défense ? Ce n’est ni le job d’un sous-préfet, ni celui d’un journaliste fusse-t-il d’investigation, de dire ce qui se passe. Le sous-préfet ne pourra qu’aller constater et le journaliste ne peut que relater ce qu’il a vu. Hamed Bakayoko, est-ce ainsi que vous débutez l’intérim de votre Primature ? Dans le mépris souverain de votre peuple ? ", a réagi le journaliste écrivain André Silver Konan. 

Par conséquent, l’Ambassade de Chine en Côte d’Ivoire a produit un communiqué en date du lundi 18 mai 2020. Elle affirme qu’il pourrait s’agir d’une fusée porteuse Longue Marche-5B.

" Déclaration de l’Ambassade de Chine concernant des reportages sur la chute de certains objets artificiels en Côte d’Ivoire. Depuis le lancement de la fusée porteuse Longue Marche-5B au 5 mai 2020, la partie chinoise a suivi de près la rentrée de son premier étage. Elle a également noté qu’il y a eu récemment des reportages sur la chute de certains objets artificiels dans des zones côtières en Côte d’Ivoire. Selon les analyses sur l’heure et le lieu de la chute, il n’est pas exclu que ces objets retrouvés sur le territoire ivoirien soient des débris du premier étage de la fusée Longue Marche-5B. La partie chinoise est prête à porter activement son assistance à la partie ivoirienne pour l’identification de ces objets et selon la situation, à traiter les questions relatives de manière appropriée ", indique l’Ambassade.