Guillaume Soro visé par une plainte à Paris: vers un rejet, l’implication de Ouattara dévoilée.

En exil forcé à Paris, une plainte a été déposée contre Guillaume Soro pour l'assassinat d'Ibrahima Coulibaly dit IB. “L’acharnement judiciaire du pouvoir ivoirien contre Guillaume Soro.” C’est le titre d’un article paru le 15 mai 2020, sur le site mondafrique.com et qui explique pourquoi la plainte contre l'ex-président de l'Assemblée nationale pourrait être rejetée.


” Plutôt que d’affronter son ancien ami sur le plan politique, le président ivoirien a choisi de le mettre en cause sur un plan judiciaire” , dénonce l’article.Une nouvelle plainte a été déposée à Paris par une association fantomatique instrumentalisée par le gouvernement ivoirien contre Guillaume Soro pour « crimes de guerre et d’assassinats " dans le dossier de l’assassinat en 2011 d’un chef de groupe armé, Ibrahim Coulibaly.

Selon le confrère mondafrique.com, le centre de gravité de l’offensive judiciaire du pouvoir ivoirien contre Guillaume Soro s’est déplacé d’Abidjan à Paris. 

Première surprise, les " victimes " de Guillaume Soro n’ont guère entamé de démarches judiciaires au cours des nombreuses années qui séparent ces procédures des faits dénoncés.

Deuxième étonnement, ces poursuites coïncident avec les échéances électorales présidentielles.

Des preuves inexistantes
La mention d’infractions prétendument commises par les « hommes de Guillaume Soro», sans plus de précisions, tend à fragiliser cette plainte. De même, les plaignants ne mentionnent jamais l’existence des nombreux témoignages établissant la possible implication d’Alassane Ouattara, chef des armées, dans le cadre de l’assassinat d’Ibrahim Coulibaly. C’est pourtant le président ivoirien qui donna l’ordre à la télévision ivoirienne, le 22 avril 2011, de désarmer cet adversaire par tous les moyens, y compris la force

Enfin, l’association " Les victimes de Guillaume Soro " créée le 29 mai 2019, n’a pas les cinq années d’existence requises pour se constituer partie civile au nom des prétendues victimes de ce dernier. En d’autres termes, l’action de cette association est irrecevable. 

Pour répondre à ces graves accusations, les avocats de Guillaume Soro ont déposé plainte à Pais également, le 11 mai 2020, pour " dénonciation calomnieuse ".

Pour la défense de Guillaume Soro, plutôt que d’affronter son ancien ami sur le plan politique, le président ivoirien a choisi de le mettre en cause sur un lan judiciaire. 

" C’est une sentence qui ne nous émeut absolument pas. La parodie de procès à laquelle nous avons assisté ce jour est la preuve ultime que l’État de droit est définitivement enterré par Alassane Ouattara ", a réagit Guillaume Soro après sa condamnation.