Célestine Tazéré rejoint le RHDP : Guillaume Soro et ses proches réagissent.

Ce vendredi 21 février 2020, Célestine Tazéré a annoncé qu'elle quittait le camp Soro pour adhérer au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), parti au povoir. L'information a été donnée par l'interéssée elle-même au cours d'un conférence de presse.


Célestine Tazéré a tourné le dos à Guillaume Soro pour rejoindre le camp du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) depuis la matinée du vendredi 21 février 2020. Face à cette situation, le groupe parlementaire "Rassemblement" a réagi à travers un communiqué.

"Je reviens auprès de mon papa. Du fond de mon cœur, je lui demande pardon. J'étais une enfant égarée", avait déclaré Célestine Tazéré.

Le groupe parlementaire Rassemblement, proche de Guillaume Soro, a tenu à réagir au départ de son ex-présidente "vers d'autres horizons". Un communiqué publié vendredi indique que "ce départ intervient, il faut le dire, dans un contexte difficile marqué par la détention arbitraire de cinq de ses membres et le maintien en exil forcé de quatre autres dont l’ex-président de l’Assemblée nationale, M. Soro Kigbafori Guillaume".

Rassemblement a également fait savoir que le groupe respecte la décision de Célestine Tazéré et lui a souhaité "bon vent dans sa "nouvelle ancienne" aventure". Toutefois, les anciens compagnons de la nouvelle recrue du RHDP voudraient "retenir d’elle que les bons moments de fraternité, d’amitié et de parfaite collaboration durant la période de sa présidence".

Comme pour éviter d'autres désertions dans ses rangs, le groupe parlementaire demande aux membres de Générations et peuples solidaires (GPS), ainsi que des partis politiques et mouvements soutenant Guillaume Soro, "à faire preuve de résilience et de maturité politique en ces moments troubles". La note précise également que Rassemblement est engagé aux côtés des "députés éprouvés présentement par le régime actuel de Côte d’Ivoire, notamment ceux qui croupissent arbitrairement dans les prisons ivoiriennes".